Accéder au contenu principal

Message n° 10 : Premiers pas sur Pubmed (chapitre 5).


J’ai reçu quelques messages encourageants pour continuer les chapitres sur Pubmed (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/). Merci.
Aujourd’hui je vais un peu vous parler des revues pubmed en Odontologie.

I. Tout d’abord, comment chercher les articles d’une revue ?

Pour chercher les articles d’une revue, on peut entrer dans la case recherche :
-       le titre (complet) de la revue
-       le numéro ISSN (International Standard Serial Number)
-       l’abréviation (exacte) medline du journal

Exemple :
Journal of Dental Research. En général on ne connaît pas le ISSN ni même l’abréviation exacte du journal.
 Si le titre est aussi un sujet (exemple dental materials), il faut noter le titre suivi de [ta] (sur mac le crochet s’écrit « alt Maj ( » et se referme en « alt Maj ) »
 Pour vous en convaincre tapez « dental materials » et comparer le résultat avec « dental materials[ta] ».

II. Si on n’est pas certain du nom de la revue ?

Si vous n’êtes pas certain du nom de la revue, aller chercher le catalogue de toutes les revues dentaires dans NLM catalog. Il suffit :
-       de cliquer NLM catalogue dans la case Pubmed
-       puis de cliquer sur Search, vous vous retrouvez dans NLM catalog (c’est le catalogue de la National Library of medicine).
- Dans NLM Catalog Tools, aller dans « Broad Subject terms » et là cliquer sur dentistry. Vous allez trouver 863 revues !!! C’est le nombre de revues en odontologie.
- Notons que vous avez pour chaque revue l’ISSN et l’abréviation du titre (2 éléments qui nous manquaient tout à l’heure). Vous pouvez obtenir une foule d’infos sur chaque journal.
- A ce stade mettez des limites (onglet Limits juste en dessous de la case recherche), disons exceptionnellement en français et journaux actuellement indexés à Medline, vous en trouvez 7 dont l’Orthodontie Française. Au passage on s’aperçoit que cette base n’est pas mise à jour car International Orthodontics n’est pas cité alors qu’elle est bien indexée Medline.

III. N’y a t’il a pas plus simple ?

Oui il faut passer par un des outils de Pubmed que vous trouvez dans la 2ème colonne de notre site pubmed. Cet outil est « Single Citation matcher ».
Ecrire le titre et au fur et à mesure Pubmed propose des possibilités de titre. C'est une aide très efficace. Vous pouvez choisir aussi un numéro et une année spécifique. C’est ce que je fais quotidiennement pour voir ce qui est sorti dans un journal que je suis de près. Je fais la même chose pour les auteurs d’ailleurs. Drôlement plus simple !

Posts les plus consultés de ce blog

 Comment coller efficacement   sur les dents atteintes de MIH ? Message n°22 : La prévalence des MIH (hypominéralisation Molaire Incisive) est très forte, et ce, partout dans le monde. Une récente revue systématique et méta-analyse sur 99 études incluant plus de 100 000 participants sur 43 pays différents donne une valeur moyenne de 13% (1)  ! Une étude similaire, l’an dernier, donnait, sur 70 études, une prévalence de 14% (2) . Les conséquences de ces MIH sur les tissus dentaires (3) et sur la qualité de vie des patients (4) sont connues. Le praticien doit donc connaître les différentes modalités de traitement possible (5) . Parmi celles-ci, le collage aux tissus atteints pour protéger, améliorer l’esthétique ou restaurer, est souvent incontournable.   Mais le collage sur ces tissus est reconnu comme étant moins performant (6) . Nous attendions un article de référence sur le collage aux tissus hypominéralisés dans le cas des dents atteintes de MIH. Il vient d’êtr

Simplification de la technique d'érosion/infiltration pour le traitement des taches de l'émail

Message n°24:                      En Août 2015, alors qu’on avait déjà avec mon ami le Dr Gil Tirlet plus de 5 ans d’expérience sur la technique d'érosion/infiltration, je proposais (lire message n°20 de ce blog) un algorithme de traitement des taches de l’émail qui illustrait le protocole détaillé du traitement de ces taches quelque soit leur étiologie  (1) . Cet algorithme remplaçait avantageusement les instructions du fabricant inadaptées. Quatre années plus tard, il m’a semblé nécessaire de faire un point sur ce sujet, en proposant 2 simplifications de la procédure et quelques modification à l'algorithme. 1)      La simplification liée à l’utilisation du bistouri Pour infiltrer les taches, blanches ou colorées, il faut, bien sur, au moins avoir atteint la lésion hypominéralisée qui le plus souvent est profonde (exemple : dans le cas des MIH). Jusqu’à présent on réalisait des cycles HCl/Alcool/Sablage ou fraisage jusqu’à obtenir une

Message n°21 : Une proposition pour éviter les sensibilités pendant l'éclaircissement dentaire

Eclaircissement dentaire : Proposition pour un temps personnalisé de port des gouttières Je suis surpris que les praticiens français réalisent si peu d’éclaircissements dentaires sur leurs patients. Pourtant la technique d’éclaircissement ambulatoire avec port nocturne des gouttières proposée par Haywood (1) est très largement documentée et reconnue par la communauté internationale comme étant fiable et sécure (2) . Il y a bien entendu la demande forte et bien documentée de nos patients pour les « dents plus blanches » (3) qui justifierait à elle seule de nombreux traitements. Mais sur un plan plus médical, il est difficile de se passer d’éclaircissement avant la réalisation de soins conservateurs ou de prothèse dans le secteur antérieur. C’est aussi, et encore davantage le cas, pour les traitements des dyschromies dentaires très nombreuses liées aux hypominéralisations (fluoroses, MIH, traumas…etc) (4) . Je pense qu’une des raisons du faible nombre d’éclaircisse